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Les femmes de plus de 45 ans peinent, plus que les autres demandeurs d’emploi, à retrouver un poste. Les raisons sont nombreuses : discriminations liées à leur âge et/ou à leur sexe, résistance culturelle de la part des entreprises, … Mais en cause aussi, une recherche d’emploi parfois mal menée car empreinte, bien souvent – et à juste titre –, de découragement. Voici 5 conseils pour vous (re)booster et être la plus efficace possible !
Toute recherche d’emploi commence par la définition d’un projet professionnel clair.
Si vous éprouvez des difficultés à définir votre projet professionnel, il ne faut pas hésiter à faire un bilan de compétences. A l’issue ce celui-ci, vous pourriez être amenée à envisager une reconversion professionnelle, à suivre une formation pour acquérir de nouvelles compétences ou à réaliser une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Dans ce cas, n’oubliez que vous disposez d’un Compte Personnel de Formation (CPF) pour financer tout ou partie de votre projet professionnel, et vous lancer sereinement.
CV, Entretien, Profil LinkedIn, ... : retrouvez tous nos conseils de recruteurs pour réussir votre recherche d'emploi dans notre guide pratique.
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Même si les mentalités sont en train de changer, les stéréotypes sur les femmes seniors ont la vie dure. Le chemin vers l’emploi peut donc être long et semé d’embûches (candidatures sans réponse, refus, entretiens sans suite, etc.). Même s’il est difficile de rester optimiste et positive dans pareille situation, il est important de ne pas laisser la déception et le découragement vous envahir car cela serait préjudiciable à votre recherche d’emploi.
Pour rester positive, voici 5 conseils :
Ne culpabilisez pas : vous courez un marathon, pas un sprint, il est donc normal de vous sentir fatiguée voire découragée, mais restez toujours bienveillante envers vous-même, et cessez de vous reprocher des choses que vous ne pouvez pas contrôler ;
Ayez des pensées positives : mettez de côté les pensées négatives et remplacez-les par des affirmations positives (« Ce n’est qu’un revers temporaire », « Je vais réussir cette étape de ma vie », « Je suis capable de... », etc.) ;
Occupez votre temps libre : maintenez une routine quotidienne et prenez soin de vous en pratiquant des activités qui vous font du bien et vous permettent de décompresser ;
Entourez-vous de personnes positives : exit les personnes toxiques, rapprochez-vous des personnes qui vous soutiennent et avec qui vous vous sentez bien ;
Trouvez un sens/un but : lorsque vous êtes confrontée à l’adversité de la recherche d’emploi, le fait d’avoir un objectif à atteindre fournit une énergie supplémentaire pour traverser cette étape (concrétisation d’un projet qui vous tient à cœur par exemple).
Vous ne pouvez pas changer les évènements, mais vous pouvez changer la façon de les regarder et d’y réagir. Ne considérez pas les retours négatifs comme des échecs mais plutôt comme un apprentissage, et allez de l’avant !
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On ne cesse de le répéter, les compétences comportementales (soft skills) sont de plus en plus valorisées dans les entreprises, et celles-ci ne s’acquièrent pas uniquement dans la monde professionnel. Après 45 ans, vous avez forcément un vécu personnel qui vous a permis de développer des qualités qu’il vous faut identifier afin de les valoriser ensuite. Vous avez dû interrompre votre activité pour élever vos enfants ? Vous avez surmonté des situations difficiles ? Vous élevez ou avez élevé seule vos enfants ? … Gestion des priorités, capacité à s’organiser, patience, résilience, bienveillance, etc. : en somme, des qualités inestimables pour les entreprises, que les femmes ont trop tendance à négliger.
Les femmes en recherche d’emploi ont le sentiment, après 45 ans, d’être « défaillantes ». Or, elles doivent prendre conscience qu’elle peuvent apporter une valeur ajoutée certaine au sein d’une entreprise car elles ont non seulement acquis de l’expérience et des compétences, mais elles ont aussi et surtout développé des qualités très recherchées : elles sont dévouées, résilientes, à l’écoute, et se révèlent bien souvent être de très bons managers !
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Même si tout le monde, au cours de sa carrière, est amené à expérimenter à des degrés divers le syndrome de l’imposteur, les femmes y seraient plus sujettes. Dans le cadre de la recherche d’emploi, le syndrome de l’imposteur, va se traduire, par exemple, par le fait de ne pas postuler à certaines offres car on estime qu’on n’en a pas les capacités, de se rendre à un entretien en pensant qu’on est illégitime pour le poste ou encore de décrocher un poste et de se répandre en remerciements comme s’il s’agissait d’une faveur. Ces comportements, signes d’un manque de confiance en soi et de dépréciation, sont un vrai frein pour la recherche d’emploi. Si vous doutez de vos capacités, le recruteur, malgré votre CV, pourra en douter aussi lors de l’entretien. Il est tout à fait normal d’avoir des doutes, mais attention dans l’expression que vous en faites : en somme, soyez sûre de vous, même si vous doutez !
>> Lire aussi : Comment vaincre le syndrome de l’imposteur ?
La majorité des femmes de plus de 45 ans en recherche d’emploi depuis un certain temps se trouvent isolées, et n’osent pas ou ne savent pas où et comment demander de l’aide. Or, rompre l’isolement quand on est en recherche d’emploi est primordial, non seulement pour garder le moral, mais aussi pour bénéficier de conseils avisés. Dans un premier temps, l’entourage familial, les amis et le réseau professionnel sont les leviers à activer.
Il ne faut pas non plus hésiter à vous rapprocher d’associations et d’organismes spécialisés pour les femmes tels que Force Femmes ou Action’elles (pour l’entrepreneuriat féminin) ou bien à participer à des salons et forums dédiés (Elle Active, Profession’L, etc.). Objectifs : échanger avec d’autres femmes, participer à des ateliers-coaching (« Osez être soi-même », « Comment gagner en visibilité sur LinkedIn », etc.) et vous tenir informée de toutes les aides dont vous pouvez bénéficier, notamment financières dans le cas d’un projet de création entreprise (Adie, FGIF, …). Enfin, ne négligez pas les aides psychologiques.
Nombre de femmes de plus de 45 ans en recherche d’emploi ont connu un ou des chocs dans leur vie qui les ont éloignées du marché de l’emploi (licenciement, divorce, décès, etc.), et qui ont entrainé un manque de confiance et des blocages psychologiques tels que toute recherche d’emploi devient difficile.
Alors, n’éprouvez aucune honte à entreprendre en premier lieu cette démarche. Ne l’oubliez pas : les clés d’une recherche d’emploi efficace, c’est d’être positive, en forme et heureuse !
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