la rse un enjeu stratégique pour les entreprises

Bonne nouvelle : la crise sanitaire a accéléré la légitimation de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Pour preuve : près de 9 décisionnaires RH sur 10 estiment aujourd’hui que les entreprises ont une responsabilité importante dans l’élaboration d’un monde plus juste et responsable, d’après notre étude « Comment la crise sanitaire transforme l’organisation du travail »*. Mais au-delà de cette prise de conscience, le déploiement d’une politique RSE revêt des aspects stratégiques pour les organisations. Le point.

La RSE : un engagement avant tout éthique pour protéger la planète et les futures générations 

Face aux nombreux enjeux sociétaux et environnementaux accentuées par la pandémie, les entreprises ont pris conscience qu’elles avaient le devoir d’agir. 82% des décisionnaires RH pensent ainsi que la RSE est essentielle pour contribuer au développement durable de notre planète. Plus qu’un simple constat, les entreprises ont mis en place des actions concrètes puisque 63% d’entre elles possèdent aujourd’hui une politique d’achats responsables, soit une hausse de 36 points par rapport au début de la crise. 

Au-delà de la question écologique, la RSE implique également des notions d’équité sociale et d’inclusion. C’est pourquoi, 76% des entreprises (+36 points en 1 an) ont mis en place des actions pour favoriser la diversité et l’inclusion (travailleurs handicapés, jeunes, seniors, femmes, LGBTQ+, ...) et 63% ont participé ou organisé des actions solidaires (+27 points en 1 an) en vue de réduire les inégalités. Enfin, encore minoritaire avant la crise sanitaire, le mécénat de compétences est aujourd’hui une réalité pour 59% entreprises (+38 points en 1 an), ce qui traduit une volonté forte d’entraide pour renforcer l’égalité dans l’accès à la compétence ou à la connaissance.

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La RSE : un levier de marque employeur pour attirer et retenir les talents 

Respectivement, 78% et 74% des DRH pensent que la RSE renforce la motivation et l’engagement des collaborateurs pour l’entreprise et représente un critère important pour attirer de nouveaux collaborateurs. Et pour cause, auparavant tournés vers l’état, les citoyens – salariés ou futurs salariés d’une organisation – ont pris conscience que le changement, qu’il soit social, sociétal, ou environnemental, ne pourrait se faire qu’à travers eux et comptent sur leur employeur pour en être le relais collectif visible. Conséquence : la politique RSE d’une entreprise est non seulement devenue un critère de choix professionnel à part entière mais aussi la clé de l’engagement et de la performance à long terme des collaborateurs, car porteur de valeurs et de sens. 

Qu’il s’agisse du déploiement de politiques d’achats responsables, d’actions solidaires ou de mécénat de compétences : les entreprises ont bien compris qu’elles doivent mettre du sens dans leurs actions au-delà de leurs objectifs commerciaux et économiques pour répondre aux attentes de leurs collaborateurs et, in fine, garantir leur compétitivité.

Frédéric Benay, Managing Director chez PageGroup.

Michael Page, acteur engagé pour un recrutement éthique et responsable

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La RSE : un atout pour rester compétitif et fidéliser les clients 

Au-delà du devoir éthique pour protéger la planète et les générations futures, les entreprises ont parfaitement compris que la RSE est plus que jamais incontournable pour se démarquer sur le marché : 73% des décisionnaires RH pensent que la RSE permet de fidéliser davantage leurs clients. Pourquoi ? Au même titre que les candidats et les salariés, les clients sont devenus des consommateurs-acteurs et leur acquisition d’un bien ou d’un service est de plus en plus conditionnée par des questions sociales, environnementales ou éthiques.

C’est pourquoi, pour rester attractives et performantes, les entreprises, et cela quel que soit leur secteur, se doivent d’adapter progressivement leur offre (biens et/ou services) : origine France, véhicules hybrides/électriques, énergies vertes, etc. On observe d’ailleurs un écart de performance économique d’environ 13% en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas**. La question n’est donc plus de savoir si les entreprises doivent s’engager en matière de responsabilité sociale et environne­mentale mais plutôt comment elles doivent le faire

>> Lire aussi : Les achats responsables au cœur des nouveaux enjeux de RSE. 

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les freins et les opportunités RH de la crise du covid

* Enquête menée en partenariat avec l’IFOP du 15 au 25 mars 2021 auprès de 501 décisionnaires RH français évoluant dans des entreprises de plus de 50 salariés.

**Etude France Stratégie, “Responsabilité sociale des entreprises et compétitivité”. 

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