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Le recruteur doit travailler uniquement sur des éléments en lien « direct et nécessaire » avec le poste à pourvoir, comme le spécifie le Code du Travail. Il a le droit de recueillir des informations – sous quelle que forme que ce soit : CV, entretien, tests, questionnaires… – à condition que ces dernières servent à valider des compétences professionnelles en lien avec le poste.
Tout ce qui n’a pas de lien avec le poste à pourvoir n’a par conséquent pas lieu d’être abordé dans le cadre d’un entretien, en particulier ce qui relève de la vie privée du candidat – qu’il s’agisse du statut marital, du fait d’avoir ou non des enfants, de ce qu’il fait en dehors du travail, de ses convictions politiques ou religieuses, voire de ses activités extraprofessionnelles.
Ce n’est pas parce que vous avez-vous-même fait état d’élément de cette nature, par exemple dans votre CV, que le recruteur a le droit de les utiliser. D’ailleurs, la tendance actuelle est de recentrer assez strictement les CV sur les aspects professionnels comme c’est la norme aux États-Unis. Un CV type américain comporte le nom, le prénom, le numéro de téléphone, l’adresse mail et, pour le reste, uniquement les compétences professionnelles et les diplômes. Pas d’âge, pas vie privée, soit qui ne sont pas en lien direct et nécessaire avec le poste tels que photo ou numéro de sécurité sociale (lequel indique de facto le sexe, l’âge et le lieu de naissance).
Rien n’empêche cependant de faire état de ses centres d’intérêt dès lors que ceux-ci leur ont permis d’acquérir des compétences professionnelles, ce qui intéresse effectivement le recruteur. Par exemple, un candidat peut se voir demander s’il a l’esprit d’équipe parce que cela revêt une importance pour le poste et son intégration dans l’entreprise. Le candidat peut alors, s’il le souhaite, faire référence à ses expériences extraprofessionnelles, par exemple sportives ou associatives, pour argumenter.
Il est très malaisé pour un candidat de dire « je n’ai pas à répondre à cette question ». Dans cette situation, mieux vaut essayer de trouver une tournure de réponse qui recentre l’entretien sur ce qui au fond importe réellement au recruteur. Par exemple derrière la question « avez-vous des enfants ? », le recruteur cherche à savoir si le candidat est suffisamment disponible et mobile pour le poste, s’il pourra se libérer pour des réunions tardives, etc. C’est à la question implicite que le candidat doit répondre, sachant que le recruteur n’a aucun rien à gagner à mettre le candidat mal à l’aise en lui posant des questions non pertinentes ou malhabiles.
En tant que candidat, le meilleur moyen de contenir l’entretien dans les strictes limites professionnelles est clairement de reformuler la question en la ramenant aux compétences requises par le poste concerné. Cela permet de bien faire comprendre, le cas échéant, que la question posée était potentiellement discriminatoire et d’ordre privé et que, par conséquent, vous n’avez pas y répondre.
Vincent Poirel, Responsable Egalité des chances & Diversité, Michael Page
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